La vaisselle, éditeurs contactés
Pour ce deuxième roman, je n'ai pas inondé les éditeurs de manuscrits comme je l'avais fait pour le premier. Je me suis contenté d'en contacter cinq.
Les étapes de préparation ont été un peu les mêmes que pour "Johnny Milou" : relecture, impression d'un manuscrit (toujours en deux pages par page), et envoi aux éditeurs choisis.
Il y a eu :
- Anne Carrière, il n'y a pas de raison particulière, sauf que j'ai toujours aimé cet éditeur, alors je tente ma chance à chaque fois...
- Mutine, je ne lui avais pas laissé "Johnny Milou" parce qu'elle le trouvait trop gros, alors je me suis empressé de lui envoyer celui-ci, nettement plus court et donc nettement plus publiable pour un jeune auteur dans une petite maison d'édition.
- Le Cherche Midi, avec qui j'avais eu quelques soucis sur "Johnny Milou" (je ne sais toujours pas où est passé le manuscrit que j'avais déposé, mais il faut reconnaître qu'ils m'avaient déconseillé de le déposer directement, il vaut mieux envoyer par la poste). Cette fois-ci pas de problème, ils m'ont même renvoyé le manuscrit sans me réclamer les traditionnels 5 € pour frais d'acheminement.
- Les éditions de Minuit, je ne leur avais pas envoyé "Johnny Milou" parce que je le trouvais mal adapté à leur catalogue, cette fois-ci je me suis lancé. J'apprécie tellement cet éditeur que ce serait un rêve pour moi d'être publié chez eux !
- Gallimard, et cette fois-ci dans le premier envoi, il y a peu de chances mais on ne sait jamais... Et puis un gros éditeur prend peut-être plus de risques avec les inconnus...
Tous ont refusé de publier "La vaisselle" (peut-être le titre ?), sauf Mutine, dont je n'ai aucune nouvelle à ce jour, mais je ne m'inquiète pas : cette une petite maison d'édition et elle doit avoir pas mal de boulot.
Chez Gallimard, j'ai failli me faire éconduire directement à l'accueil, parce que j'avais eu le malheur d'écrire sur la lettre de présentation qu'il s'agissait d'un roman "autobiographique et onirique"... Il parait qu'il ne publient pas de roman autobiographique... d'inconnus. J'ai tout de même insisté parce que le texte n'est que très légèrement autobiographique, j'aurais pu ne pas le dire, quoique que la portée de ce que je raconte en eut été amoindrie.
Ce qui commence à m'agacer, avec les éditeurs, est que je ne sais toujours pas à quoi m'en tenir... Suis-je nul ? Est-ce que ce que j'écris est stupide ? Que me faudrait-il travailler ? Je n'ai jamais eu d'indications dans les lettres de refus, seulement des formules polies du genre "Malheureusement votre manuscrit, malgré ses qualités, ne peut s'intégrer à notre ligne éditoriale." Je ne suis pas très renseigné... À la limite je préférerais une formule lapidaire ("Ne nous envoyez plus jamais aucun apperçu de votre production pseudo-littéraire nauséabonde"), je saurais à quoi m'en tenir.
Resté dans l'ignorance de mes qualités d'écrivain, j'ai donc décidé de persévérer...