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Impressions tropicales mercredi 21 mars 2007 Bye bye Hahei !Ce matin, nous devions seulement prendre la voiture et revenir aux alentours de l’aéroport d’Auckland, notre séjour touche à sa fin. Mais nous avions quelques regrets, alors nous avons décidé de retourner à Hahei pour visiter ce que le guide Lonely Planet présentait comme « Un ancien village fortifié maori ». La plage est magnifique dans la lumière de la fin de matinée. Nous cheminons sur le sable, traversons une petite rivière à gué et trouvons un chemin au bout de la plage comme indiqué dans le guide. Nous marchons sur les collines, en prenant quelques photos… mais point de village fortifié ! La route pour revenir vers Auckland sinue entre les montagnes de la péninsule de Coromandel. L’emblème de la Nouvelle-Zélande est le kiwi, alors que c’est un genre de poule pratiquement disparu et qu’on ne peut presque jamais voir en liberté… C’est en quelque sorte un emblème abusif… Un autre emblème, assez répandu ici, est la fougère. Ça, il faut dire, c’est plus évident : il y en a partout. Ils auraient aussi pu choisir le panneau « Attention tournants », comme l’Australie le panneau « Attention kangourous », tant il est vrai qu’on roule difficilement plus d’un kilomètre en ligne droite dans ce pays. Il y aurait aussi l’opossum écrasé, mais bon, ce n’est pas très esthétique comme emblème…
A propos de tournants, l’arrivée sur Auckland fait un sacré contraste par rapport à ce que nous avons vu dans le reste du pays : on se retrouve sur une autoroute à six voies, embouteillée, pratiquement droite à travers les collines, avec des échangeurs monstrueux… Un autre monde. Pour finir la journée, et parce que la nature néo-zélandaise nous manque déjà, nous décidons d’en reprendre un petit coup dans les yeux en allant à Karekare, la plage où ont été tournées les scènes de piano sur la plage dans « La leçon de piano ». Pour nous y rendre, nous traversons les banlieues d’Auckland (sans nous perdre, nous en sommes assez fiers !). Il est presque cinq heures, les routes sont chargées. Très rapidement, on quitte la ville pour s’enfoncer dans des routes étroites qui escaladent les montagnes. Elles sont bordées de maisons, de jardins. De temps en temps un supermarché, une pompe à essence. Pas de doute, nous sommes dans les environs d’une grande ville, mais ces banlieues doivent être beaucoup plus agréables que celles de Paris ! Enfin, après avoir descendu une route encore plus minuscule, nous arrivons à la plage de Karekare. Le soleil est déjà bas sur l’horizon, il donne une bonne lumière jaune qui ajoute à la magie du lieu. Dès que nous avançons sur les dunes (après avoir encore traversé une petite rivière avec de l’eau jusqu’aux genoux), nous sommes saisis par la magie du lieu. Quand nous arrivons sur la plage, nous sommes transportés. Elle est immense, avec un sable qui va du noir presque bleu au jaune, un vent puissant. C’est grandiose et magnifique. Nous y resterons presque jusqu’au coucher du soleil. Mais bon, inutile de tenter de mettre en mots la beauté de ce paysage, les photos témoigneront mieux de ce que nous avons ressenti ! Myriam rajoute : On n’avance pas péniblement sur cette plage comme quand les pieds s’enfoncent dans le sable et glissent, non, ici on marche comme sur un coussin, le sable est mou, c’est une sensation extrêmement agréable (sauf sur les dunes ou, là, l’avancée est difficile car ce sable si fin vous fait glisser en bas de la pente) . Si vous le prenez dans vos mains, il est doux et fin comme de l’argile en poudre (peut-être en est-ce effectivement ?!), mais il n’accroche pas sur la peau. Ajoutez à cette sensation de marcher sur un coussin les yeux qui se perdent dans ces horizons grisâtres, les embruns qui montent haut dans la montagne, le sable courant au ras du sol, le vent incessant qui vous caresse, La forêt qui grimpe les monts derrière la plage, la mer qui se déchaîne… L’endroit est à la fois mystérieux et accueillant, inquiétant et bienfaisant, sauvage mais pas menaçant… C’est le royaume des oiseaux, et nous sommes heureux d’y avoir été accueillis pour une soirée. On pourrait y méditer des heures et s’y laisser ensevelir sous le sable, pour faire partie du décor, nous aussi. Éden en moi et pour l’éternité… Deux nouveaux petitx filmx pour vous faire ressentir l’ambiance ventue de la plage de Karekare : par Fabrice
Diaporama
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