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jeudi 19 avril 2007

Quand les tropiques vous piquent

Papeete (prononcer « Papété ») est à l’inverse de son nom, quand il est bien prononcé (donc : pété) : ça pue, c’est chaud, nauséabond et bruyant… Vous l’aurez compris, la ville n’a pas l’attrait qu’ont les îles de Polynésie, car elle a les inconvénients des villes du sud (les pots d’échappement au soleil, quel régal ! Sans parler du goudron bouillant ou de la moiteur à laquelle personne n’échappe…), sans en avoir les avantages. Certes, nous ne sommes pas sortis de la ville, or l’île et la presqu’île qui constituent Tahiti (Tahiti nui et Tahiti iti, le grand et le petit Tahiti) recèlent des coins magnifiques, mais il est ici uniquement question de Papeete.

Le centre ville proprement dit n’a rien de très excitant, on y trouve des magasins et des centres commerciaux, des bars, restaurants et agences de voyage, etc. : tout y est regroupé. Au centre Vaima, on trouve quelques objets d’art intéressants, le marché quant à lui regorge de paréos, bouteilles de monoï et T-shirts à l’effigie d’Hinano, la bière tahitienne (du kitsch en veux-tu en voilà !). Le front de mer est agréable, mais il vaut mieux éviter de déjeuner en face, sur le boulevard Pomare, qui est extrêmement bruyant, et se contenter des roulottes, sur les quais.

Dès que l’on s’éloigne du centre ville, on se retrouve dans des quartiers qui sont de véritables bidonvilles. Pourtant, ça construit à tout va dans les collines environnantes, on se demande même comment des immeubles peuvent tenir accrochés sur les pentes abruptes. Le temps où Tahiti concentrait ses habitants (170 000 aujourd’hui) sur d’étroites bandes littorales est peut-être révolu ? Il faut dire que c’est une île volcanique et que ses sommets (qui culminent à plus de 2000 mètres d’altitude) ne sont pas très accessibles.

Tahiti n’est souvent qu’une escale vers les îles, et l’aperçu que j’ai eu de Papeete me conforte dans cette idée qu’il vaut mieux ne pas s’y attarder (je lis dans le prospectus que l’on nous a remis sur Tahiti, censé faire la promotion de l’île, à propos de Papeete : « urbanisation anarchique et embouteillages surprenants pour une petite île »). Cependant, il est toujours possible de faire le tour de l’île de Tahiti (114 km) et de sa presqu’île. Là, vous découvrirez des coins superbes !

Pour notre part nous n’en avons malheureusement pas le temps, car demain nous nous envolons vers New-York. Dommage, on s’était tout juste habitué à traîner des pieds dans nos claquettes et à adopter la démarche lente et nonchalante des Tahitiens… Il va nous falloir reprendre le rythme haletant des habitants de l’hémisphère nord… Quelqu’un aurait un peu de coke, histoire de nous speeder un peu ?!

par Myriam

Photos

Le marché Le marché Le marché Les constructions sur les collines La "route de l'ouest" Moorea derrière les docks Moorea derrière les docks Le boulevard Pomare Les quais Le centre Vaima Le centre ville Le quai des paquebots Le centre ville Les quais Les quais Le charmant quartier de notre pension Le charmant quartier de notre pension

Carte

Diaporama

 

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Le boulevard Pomare