Originelle
De celles qui se battent De celles que l'on ne flatte Que pour les abaisser
De celles qu'on caresse De celles qu'on n'a de cesse Au lit, d'écarteler
De celles qui se couvrent D'un voile tel un linceul De celles qui sont en deuil En deuil perpétuel
De celles qu’on honore D'hommages corporels, De celles que l’on saigne
Je suis de celles, aussi Qui meurent dans les caves Qui meurent sans un cri Quand les jeux sont finis
Si je suis femme encore C’est au-delà du corps Si je le suis encore C’est de lumière et d’or | ||
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