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Dans le port de Sydney, y’a des touristes qui flânent... étape suivante :
It’s a long way (des chemins nous traversent) samedi 3 mars 2007 Sydney, côté merNous nous sommes rendus à Manly, l’une des plages de Sydney, accessible en ferry, soit par le ferry habituel, soit par le « jetcat », qui met moins de temps à s’y rendre car il ne dessert aucun autre port de la ville (mais est aussi un peu plus cher). La plage semble malheureusement réservée aux surfers, pas moyen de s’y baigner, il y a trop de vagues et de planches de surf… En revanche, une autre plage, sur la droite, est toujours ensoleillée (il est 19 heures) et on peut s’y baigner, mais elle se trouve un peu trop loin. Nous ne nous baignerons donc pas… C’est cependant agréable de pouvoir profiter de la vue sur la mer pour dîner. En plus, c’est presque la pleine lune, ce qui ajoute au charme de la soirée – au fait, est-ce aussi la pleine lune en France ? Nous supposons que oui, mais si quelqu’un peut nous le confirmer… ! (on est le 2 mars 2007) Le lendemain, nous nous rendons tout d’abord à l’ « Australian museum », un musée d’histoire naturelle. Nous sommes impressionnés devant les squelettes des divers représentants de la faune australienne et de leurs ancêtres… Le musée regroupe également une collection de pierres (dont la plus grosse pépite d’or jamais trouvée au monde), d’oiseaux, d’insectes, ainsi que de nombreux mammifères empaillés que l’on peut toucher (le wombat est désagréable au toucher, le koala a une fourrure assez dense, mais le kangourou, lui, est très doux !)… Il y a aussi les bocaux de spécimens conservés dans le formol. Une autre partie du musée est consacrée au peuple aborigène. Malheureusement, contrairement à la première partie, celle-ci est beaucoup moins bien présentée : plusieurs écrans de télévision montrent des extraits d’interviews d’aborigènes qui parlent de leur culture, mais le problème est que toutes ces interviews sont noyées dans le brouhaha général du musée, et que, du coup, on n’entend rien… Par ailleurs, quelques oeuvres picturales sont présentées, mais de telle manière que l’on ne sait pas ce qu’elles représentent, tout cela reste flou, et c’est bien dommage, car j’avais l’impression d’en savoir plus sur le peuple aborigène en entrant qu’en ressortant du musée tellement cette exposition m’a paru confuse. Nous allons prendre l’air à Bondi (prononcer « Bondaï »), la deuxième des principales plages de Sydney, qui est seulement accessible en métro et en bus, ce qui est déjà moins cool… C’est vraiment une « plage citadine », située, comme Manly, en pleine ville, mais en plus, elle est bondée, et il fait trop chaud pour nous (il n’y a aucun coin d’ombre à l’horizon). Des coffres sont à louer pour les gens qui aimeraient faire garder leurs affaires pendant qu’ils sont à la plage. Nous n’en aurons pas besoin, la foule et la chaleur nous dissuadent d’y rester. Nous tentons tout d’abord de rentrer en bus, mais la file d’attente sous le soleil est d’au moins 20 mètres, du jamais vu à un arrêt de bus ! Nous préférons donc rejoindre Watson’s Bay qui est désservi par un bus moins fréquenté. C’est un petit port tranquille où l’on peut se promener (il y a un parc arboré), ou bien longer la mer, sauf que la côte est entièrement grillagée, ce qui gâche notre plaisir ! En fait, le coin est connu pour les suicides qui s’y sont produits, ceci explique peut-être cela… Nous choisissons le ferry pour rentrer en ville, car c’est vraiment LE moyen de transport idéal à Sydney, par beau temps, bien sûr ! Il nous épargne les mauvaises odeurs du métro, et l’attente du bus à un arrêt en plein soleil… Il permet en outre de voir la ville sous un autre jour et de se rafraîchir sous les embruns. Nous parcourons ensuite le chemin qu’il nous reste à pied, en passant par « the domain », un parc qui est le repère des chauves souris. Bien que la nuit ne soit pas encore tombée, elles forment des nuées dans le ciel de Sydney. Nous quittons l’Australie demain sans avoir vu la queue d’un kangourou vivant et libre… par Myriam
Diaporama
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