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Chroniques du monde des rêves
Les amants du désordre
- Sept amours
- Les amants du désordre (1)
- Les amants du désordre (2)
- Les amants du désordre (3)
- Interlude (ludique)
La parole des Elfes
Remarques
« C'est le chaos dans mon cerveau.
« La passion est un miel amer. Les passionnés, eux, sont des suicidés joyeux. Chaque pensée amoureuse alimente le brasier de la vie, elle est un sacrifice consenti et attendu dans la gloire. Une passion naît quand on estime que plier le genou au temple de cette passion est une nécessité absolue. C'est l'adoration d'un dieu, un flot de pensée irrésistible qui modèle le monde. »
« Je sens la folie pénétrer dans mon cerveau. « Et me voilà devant vous,
« Il y a le monde des magiciens et le monde des fous. Ce ne sont pas les mêmes. Il y a des fous magiciens mais pas de magiciens fous. C'est possible dans la logique des magiciens, car pour un magicien il n'y a pas de fous. Je veux dire qu'un "fou" ne lui semble pas fou. Le "Livre de Probabilités" est l’œuvre des magiciens. Leur monde est plus grand, c'est ce monde que je veux habiter, le monde des fous est trop restreint, le monde des hommes encore plus... Les enfants sont des magiciens, rien n'est plus beau que l'amour des enfants... » « L'univers est sur l'aile d'un grand papillon multicolore qui butine le fruit de mes pensées, mielleuses et sans fin... fin du monde à la mort du papillon, overdose... Overdose de rêves et de phantasmes... Phantasme d'un grand pré fleuri. »
« L'univers est une chose tellement vaste qu'il est comme on le pense. Je peux très bien imaginer que l'univers est en train de tourner dans le cyclotron d'un monde de Super-géants ou que, puisqu'il est circulaire, ces composantes tournent autour d'un énorme noyau. La genèse universelle n'est donc que la naissance d'un atome...ou d'un quark, ou de toute autre chose. »
« Un matin je partis, je partis voir le monde.
« Si Glanïe qui porte les oiseaux ne les portait plus, ils tomberaient, les oiseaux tomberaient..., et le vent s'arrêterait puisqu'il ne serait plus poussé par les ailes des oiseaux... et les sons ne s'envoleraient plus puisqu'il n'y aurait plus de vent pour les porter... et la musique s'arrêterait puisqu'il n'y aurait plus de sons... et le soleil ne tournerait plus puisqu'il n'y aurait plus de musique pour le faire danser... et nous brûlerions. » |