La Vaisselle Johnny Milou Carnets de notes Chants d'au-delà les Océans L'auteur Textes courts et humeurs Accueil de l'Océanique L'auteur

Accueil

Chroniques du monde des rêves

Les amants du désordre

La parole des Elfes

eBook

Vos commentaires...

Interlude (ludique)

J'ai la bouche dans son cou, je sens ses cheveux. Je me penche un peu plus et je l'embrasse derrière le lobe de l'oreille. Puis je bondis et je lui avale tout le lobe... Beau lobe... Et je reviens devant, je la regarde, elle me regarde. Nous pensons très exactement à la même chose et ça me fait plaisir, c'est le début... Je l'embrasse d'un coup, je plante ma langue dans sa bouche, je retiens la sienne mais elle se débat. Elle pousse, contourne pour repousser l'attaque. Finalement je cède, je me retire et elle me poursuit jusque dans mon camp. Je calme le jeu, je me confonds en minuscules bises un peu partout, doucement. Je m'écarte enfin, pour la voir. Elle est nue, étendue sur le coté, seins sautillant au rythme de son rire. Elle me regarde aussi, mon corps la fait rire, je n'ai jamais su pourquoi. Je ne me blesse pas, je sais que son rire en tendre. Pendant qu'elle rit encore, je frotte mon bras contre son bras, ma peau contre sa peau. Je veux commencer à m'imprégner d'elle. Je la sens par mon nez et par mon âme. Mes doigts commencent à courir sur son corps. Ils prennent en main l'autre corps, ils font un état des lieux, ils aspirent le suc de son être. Est-elle fatiguée, nerveuse ou heureuse ? Est-elle amoureuse en ce moment ? Je dois le savoir pour la suite, je m'adapte. Je sais qu'elle pense à moi, je suis déjà un peu en elle. Mes doigts sautillent maintenant sur la pointe de ses seins, on dirait « glance » en anglais. Elle se tourne complètement sur le dos, lève les bras sur sa tête : « Viens plus près » dans son langage gestuel. Je couche mon corps sur son corps, pas trop pour ne pas l'écraser, je reste un peu sur le coté. Je la sens tout entière sous moi, je sens sa peau qui frémi, je sens son pubis sous mon ventre. Je baise un de ses seins, le gauche, je le bouge, je le cajole de la langue. Je profite de la douceur. Son corps se tend, se tortille sous l'effet du premier plaisir. Je m'attarde un peu là. Je la hume, je sens ses seins, j'embrasse leur velouté. Je la regarde encore, son sourire est un peu gêné maintenant. Je peux rester ici, elle en profite, c'est ce que veut dire ce sourire, elle n'est pas trop pressée. Dans ce cas elle m'aurait doucement poussé vers le bas de son ventre... Je descends finalement, doucement, en attardant mes mains du coté de la poitrine. Je descends en zigzag et en ponctuant mon parcours de petits baisers mouillés. Son bassin se soulève un peu au fur et à mesure de mon périple. J'y arrive, je pose un dernier baiser léger. Je rapatrie mes bras jusque sur ses jambes, je les pousse mine de rien. Et je frotte encore mes bras sur cette autre partie de son corps, je m'en imprègne aussi. Je dégage l'accès aux lèvres de son ventre, j'enfouis ma tête tout contre et je hume ses humeurs. Je donne un coup de langue pour assurer ma position et mesurer l'effet. Elle frétille un peu sous le coup... Mais le moment n'est pas encore venu, trop de choses à faire ici, je peux la faire attendre encore un peu. Je veux que son âme rencontre la mienne... entre ses jambes... Je repars donc, je promène ma langue le long de ses cuisses, coté intérieur, jusqu'au genou. J'évite soigneusement les endroits les plus sensibles... je sais que ça la tend comme un élastique dans les mains d'un écolier. Je garde le plus facile pour tout à l'heure. J'opère sur la cuisse gauche puis sur la droite sans me presser. Je la sens qui frétille à chaque passage. Elle a mis ses mains sur ma tête et tente de me bloquer au milieu sans que je m'en aperçoive... Je cède d'un coup et je plonge comme j'avais tout à l'heure plongé sur sa bouche. Je la mange, j'entre, elle n'a pas de défense ici. Son corps s'est soulevé entièrement et pour la première fois sa bouche s'est ouverte pour laisser passer un soupir. Je ne reste pas très longtemps, je commence à perdre patience moi aussi... Je remonte ma langue entre ses lèvres, jusqu'en haut, là où ça fait frétiller le plus. Des deux bras je lui immobilise le bassin. Puis je me lève, je regarde son visage. Je connais son regard. Je me rapproche de son visage pour mieux le boire. Elle a un regard de désir désespéré, qu'elle refuse à moitié. Je suis déjà en elle, je sais qu'elle l'attend. Nos esprits se sont mélangés maintenant. Nous ne parlons plus puisque l'un contient une partie de l'autre. Je l'embrasse. Elle me dirige, je me laisse faire. Je la regarde toujours. Je tire un peu, doucement, je regarde son visage changer d'expression.

Nous ne sommes qu'un, moi dans son corps, elle dans ma tête.